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Protocole et hypothèse

 

Notre expérience consiste à comparer les deux types de récupération, passive et active.

Pour cela, nous avons choisi de pratiquer un sport en filière énergétique anaérobie lactique: la course à pied en effort de type résistance (où l’organisme utilise entre 80% et 90% de sa propre VMA). Nous avons choisi cette filière énergétique correspondant à l'effort de type résistance car on peut dire que c'est le "juste milieu" en terme de durée de course et de récupération. En effet, pratiquer un effort d'endurance nous aurait fait courir très longtemps avant l'épuisement tandis qu'à l'inverse, un effort très intense tel le sprint, nous aurait obliger à effectuer un temps de récupération trop court pour pouvoir comparer les différents moyens de récupérer. 

 

Protocole de l’expérience:

Matériel et participants: 2 coureurs; 1 chronométreur; 2 cardio fréquence-mètres; 2 tableaux à remplir entre les séries + stylos.

 

-Réaliser l'expérience lors de deux séances à une semaine d'intervalle afin de réaliser une récupération complète entre les deux;  

-Les coureurs doivent courir 2 minutes, calculer au préalable la distance qu'ils doivent parcourir durant cette durée en fonction de leurs VMA respectives;

-Les 2 coureurs courent pendant 2 minutes et récupèrent pendant 1 minute car durant un effort de type résistance, il est important de respecter le fait que le temps de repos soit équivalent à la moitié du temps de l’effort;

-Leur but est de faire le maximum de séries jusqu'à l'épuisement;

-Durant la première séance: Les 2 coureurs courent en même temps, le chronométreur leur indique par un coup de sifflet les débuts de séries et de fins. Lors de la récupération, un coureur récupère activement: il trottine ou saute sur place; et l'autre passivement: il s'assoit ou s'allonge sur le bord de la piste;

-Durant la seconde séance, les coureurs inversent les rôles: celui qui a récupéré activement lors de la première séance doit récupérer passivement et inversement; 

-Pendant le temps de récupération: Les coureurs ont plusieurs choses à prendre en note dans leurs tableaux: d'une part, ils notent leur fréquence cardiaque dès la fin de chaque série et juste avant la série suivante afin d'évaluer ses variations durant le temps de repos. D'autre part, ils doivent compter leur rythme cardiaque grâce au nombre d'inspirations/expirations durant la minute de récupération. Enfin, les coureurs notent leur ressenti à la fin de chaque série, sur une échelle de 1 à 5, selon leurs sensations éprouvées:

1-organisme frais, sans aucune gêne physique;

2-corps chaud, toujours pas de gêne;

3-légères douleurs musculaires, respiration plus saccadée;

4-jambes lourdes, respiration très rapide, sensation de ne plus pouvoir accélérer;

5-au bord de la rupture, plus assez d'énergie pour continuer sur le rythme imposé par l'effort de résistance.

 

Lors d'un effort de type résistance, effort en anaérobie lactique, une accumulation d'acide lactique se produit dans les muscles. Cette accumulation a pour conséquence de provoquer une sensation de courbatures et de jambes lourdes chez le coureur. Ainsi, l'objectif est de trouver le moyen le plus efficace d'éliminer l'acide lactique le plus rapidement des muscles durant le temps de récupération. La récupération active est bien entendu la plus appropriée pour cela, c'est pourquoi nous pouvons formuler l'hypothèse suivante: Les deux coureurs seront moins vite épuisés lorsqu'ils récupéreront de manière active que lorsqu'ils récupéreront de manière passive.

 

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